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    Dans ce pays-là, que je connais bien pour l'avoir visité, tous les enfants naissaient

    avec une graine d'amour, qui ne pouvait germer que dans leur cœur.

     Ce qu'il faut savoir, c'est que cette graine avait une particularité…

    très originale, en ce sens qu'elle était constituée de deux moitiés de graines.

     Une moitié de graine d'amour pour soi et une moitié de graine d'amour pour autrui.

    Vous allez tout de suite me dire : “Ce n'est pas juste, c'est disproportionné, ça ne peut pas marcher !

    Une moitié pour un, d'accord, car il faut s'aimer.

    Mais une seule moitié de graine d'amour pour autrui, pour tous les autres, ah non alors !

    Cela va bien au début de la vie, quand un enfant n'a pas beaucoup de personnes à aimer,

    seulement sa mère, son père, un ou deux grands-parents…

    Mais plus tard, vous y pensez, plus tard, quand devenu adulte chacun est susceptible d'aimer

    beaucoup de personnes, cela est déséquilibré.

    Une seule moitié de graine d'amour à partager entre tant d'amours… Cela est invivable !”.

     

     Oui, vous me diriez tout cela avec passion, mais c'était ainsi dans ce pays !

    Et d'ailleurs, ceux qui savaient laisser germer et laisser fleurir chacune de leurs moitiés de

    graine d'amour, avec intensité, avec passion, avec enthousiasme et respect,

    ceux-là découvraient plus tard qu'ils pouvaient à la fois

    s'aimer et aimer, aimer et être aimés.

     

     Ceux qui ne développaient qu'une moitié de graine, soit en s'aimant trop,

    soit en n'aimant que les autres, soit encore en n'aimant qu'une seule personne au monde,

    ceux-là avaient des mi-graines qui durcissaient,

    qui durcissaient tellement leur cœur… que parfois leur tête éclatait de douleur.

     

     Ah ! Vivre seulement avec une mi-graine d'amour, cela doit être terrible !

    D'autant plus qu'il n'y a aucun remède à ces migraines et qu'elles sont

    susceptibles de durer des années.

     

     Ainsi se termine le conte des maux de tête qui sont surtout des maux de cœur…

     

    (Jacques Salomé)

     

     

     

     

     

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    Étrange, incompréhensible vie humaine…

     

    Il y a des jours où le soleil brille.

    Tu ris, tu voudrais sauter de joie et tu ne sais pas pourquoi.

    Soudain, renversement de situation.

    Te voilà plongé dans une nuit sombre, envahi par une tristesse noire.

    Tu te dis alors que cela durera toujours, que cette situation ne

    changera jamais.

    Et tu ne sais pas pourquoi.

     

    Pourquoi faut-il qu’il en soit ainsi ?

     

    Parce que l’être humain est un morceau de nature, avec ses jours de

    printemps et ses jours d’automne, avec la chaleur de l’été et le froid de l’hiver.

    Parce que l’être humain suit le rythme de la mer : flux et reflux.

    Parce que notre existence est en perpétuel recommencement,

    une alternance de vie et de mort.

     

    Si tu comprends cela, tu pourras continuer avec courage et confiance,

    car tu sauras alors qu’à chaque nuit succède un matin nouveau.

    Si tu dis oui à cela, si tu acceptes cela, au milieu des hauts et des bas,

    ta vie deviendra toujours plus profonde, et ta joie toujours plus grande.

     

     

    Pour les malmenés de la vie

     

     

     

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