• Et si nous arrêtions notre Cinéma ?

     

     

     

    Et si nous arrêtions notre Cinéma ?

     

     

    Avouons-le : on ment sans arrêt...

    Plus grave, on se ment surtout à nous-mêmes.

     

    Pour avancer, ne vaudrait-il pas mieux nous regarder en face ?

     

    Des exemples ?  OK !!!

     

    "JE ME MOQUE DE CE QUE LES AUTRES PEUVENT BIEN PENSER DE MOI !"

     

    Oh, le joli bobard ! Car on se heurte ici à une représentation fantasmée de nous-mêmes :

    Celle de la personne forte, indépendante, sûre d’elle-même, qui fait ce qui lui chante sans se soucier du regard d’autrui.

    Mais en réalité, ce qu’on a en tête à ce moment-là, c’est exactement l’inverse : on est trop attaché(e) à ce que les

    autres pensent de nous, et on a peur d’en souffrir.

    Du coup, on se met sur la défensive : la colère et le refus de montrer ses fragilités, par peur que

    les autres en profitent, nous amène à nous présenter différemment de ce que nous sommes vraiment. 

    Souvent, ce pieux mensonge intervient après que l’on a commis une bourde.

    On a flanché et on redoute alors le jugement qui va suivre.

     

    Ne serait-il pas plus simple d’accepter d’avoir eu tort… et s’excuser ?

     

     

    "JE NE SAIS PAS DIRE NON !"

     

    Bien sûr que si, on sait !

    Mais ce qui nous fait dire « oui » alors que l’on pense « non » très fort, ce n’est pas tant l’envie

    de faire plaisir que la peur de décevoir, de ne plus être aimé(e) ou de provoquer un conflit.

    A l’affrontement, on préfère la paix.

    Dire non c’est accepter de devoir ensuite s’expliquer et négocier avec l’autre.

    C’est aussi s’exposer à des critiques, à des rancœurs ou passer pour une sans-cœur !

    Pourtant le refus est indispensable si l’on veut affirmer sa personnalité. Alors comment faire ???

     

    Dites : « j’ai besoin d’un temps de réflexion », « je suis sincèrement désolé(e),

    mais ma réponse est non », « je regrette vraiment, mais je n’ai pas le temps, pas les moyens, pas envie, » etc.

     

    "J’AIMERAIS BIEN ME METTRE A L’ANGLAIS, A LA GYM etc…

    MAIS JE N’AI PAS LE TEMPS !"

     

    En voilà une belle excuse pour…

     

    1-   Prouver qu’on a une vie trépidante

    2-  Éviter une éventuelle déconvenue

    3-  Ne pas assumer les conséquences de son choix

     

    Pourtant, tout est question de priorité : « Est-ce qu’on n’a pas le temps ou est-ce que l’on ne veut pas

    revoir certaines de nos priorités ???

    Certes, une heure d’anglais ou de sport, c’est une heure de moins consacrée aux enfants

    (complexe du « bon parent »)

    Alors, soit on s’y met et on réaménage notre temps autrement

    (les enfants seront fiers d’avoir un parent qui parle anglais, ou se trouve en forme après le sport…)…

    Soit on se dit clairement qu’on préfère, pour le moment, se consacrer à nos chérubins,

    à notre boulot ou à notre chéri(e).

     

    Mais on ne se raconte pas d’histoires !

     

     

    "S’IL NE ME RAPPELLE PAS, C’EST QU’IL A PERDU MON NUMÉRO…"

     

    Impossible ! Un homme séduit ne perd jamais un sésame.

    « Il rappelle ! Ceux qui ne le font pas se fichent éperdument de nous »

    Et c’est bien là que le bât blesse : notre orgueil a tant de mal à admettre que notre charme n’a pas porté

    ses fruits qu’il est prêt à nous faire avaler n’importe quoi.

    Et si l’élu de notre cœur était séquestré par les extraterrestres ?

     

    STOP ! Pansons nos blessures narcissiques sans lui, en maudissant son manque de goût et…

    son absence de tact !

     

    "IL M’AIME MAIS IL (ELLE) A PEUR DE S’ENGAGER…"

     

    Variantes : son ex l’a traumatisé(e), ses parents ont divorcé, il n’est pas prêt à assumer une vie de couple...

    Dur de se l’avouer, mais notre prétendant souffre d’une phobie de l’engagement.

    Et toute notre bonne volonté à l’en excuser ne le changera pas pour autant.

    En clair, on risque de souffrir pour rien.

    « Ce type de crainte engendre des comportements passifs-agressifs, et est donc source de conflits

    intolérables pour le ou la partenaire. »

    Comprenez que la personne à ce point réticente va développer toutes sortes de stratégies pour vous faire

    « porter le chapeau  et vous blesser en passant »

     

    Le remède ? Privilégier notre petite personne (oui, oui) !

    Et arrêter de pardonner des comportements que l’on sait destructeurs et contraires à nos désirs et valeurs !

     

    "J’ARRÊTE QUAND JE VEUX…"

     

    Illusion ! On dit ça pour se rassurer.

    Pour tenter de croire que nous maîtrisons nos comportements compulsifs.

    Et ce, alors même que nos actes nous prouvent le contraire.

    Les symptômes généraux de la dépendance (tabac, drogue, alcool, shopping, internet etc.), se caractérisent comme suit :

    -Impossibilité de résister au besoin

    -Accroissement d’une tension interne

    -Soulagement ressenti lors de la satisfaction du besoin.

     

    Vous ne vous sentez toujours pas concerné(e) ?

     

    Mais au fait, si on peut vraiment arrêter demain, on peut arrêter dès aujourd’hui non ?

     

    Non ? Alors c’est que l’on a un vrai problème et l’admettre serait déjà un pas

    vers une façon de se prendre en charge !

     

    "JE VAIS VRAIMENT Y ARRIVER TOUT SEUL…"

     

    Nier que l’on a besoin d’aide –affective, familiale ou professionnelle- peut apparaître comme une preuve

    d’indépendance ou de courtoisie.

    Mais c’est souvent se protéger soi-même, ne pas paraître vulnérable ou incapable aux yeux des autres.

    « Donner, recevoir et rendre, constituent la base des liens qui s’établissent entre les individus.» 

     Mais la société semble avoir oublié cette loi.

    Ne dépendre de personne, ne rien devoir à personne, ne jamais se contraindre,

    constitueraient les bases de la liberté, du véritable épanouissement.

    Leurre, quand tu nous tiens !

     

    Car c’est en acceptant de se montrer vulnérable, en demandant le soutien de ses amis,

    qu’on renforce les liens qui nous unissent à eux.

    Alors, n’ayons plus peur de déranger !

    Ainsi, nous ouvrons la voie à des rapports plus intimes avec les autres,

    plus sains avec soi-même. 

     

     

     

    Et si nous arrêtions notre Cinéma ?

     

     

     

     

     

     

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