• COMMENT BRONZER SANS BRÛLER

     

     

    COMMENT BRONZER SANS BRÛLER

     

    Ça y est, le soleil est revenu !  Après 6 mois de grisaille et un printemps complètement

    pourri, on peut enfin savourer le retour de notre bonne étoile et de ses rayons bienfaisants.

    IL y a de nombreuses vertus au rayonnement solaire.

    Le bain de soleil est un facteur naturel de santé que nous avons toujours…

    chaudement recommandé, notamment parce que l’exposition de la peau aux UV est le meilleur

    moyen de fabriquer et de  faire des réserves de vitamine D. 

    Naguère, on connaissait parfaitement les immenses bienfaits du soleil et la médecine ne se privait

    pas de prescrire des séances d’héliothérapie, même pour les enfants en très bas âge.

    Regardez les photos presque incroyables publiées sur un site américain : elles montrent qu’au

    siècle dernier,  on n’hésitait pas à mettre les bambins au soleil et que les familles sans

    jardin suspendaient des cages à leur balcon pour pouvoir exposer les bébés !

    Si des parents faisaient ça aujourd’hui, ils seraient taxés de maltraitance et quasiment

    considérés comme des criminels. Sous l’influence des fabricants de crèmes solaires et des

    dermatologues eux-mêmes corrompus par les industriels, nous avons sombré en quelques

    décennies dans une héliophobie totalement irrationnelle.

    Il serait temps de bazarder cette paranoïa absurde et de rendre justice à notre instinct qui

    nous pousse chaque été à chercher le soleil et ses caresses bénéfiques.

    Allez les vacanciers hâlés, c’est vous les plus futés ! Cela dit, on n’est pas obligé de bronzer idiot.

    Même si on peut soupçonner une confusion entre cause et conséquence (les gens qui exagèrent

    étant les plus carencés), certaines études ont montré une corrélation entre la fréquence des coups

    de soleil et l’incidence des cancers de la peau. Il est raisonnable d’y voir une relation causale

    et il est donc judicieux d’éviter de mettre son épiderme à trop rude épreuve en le faisant rôtir

    sans précautions. Lesquelles ?

    Vous imaginez bien que nos conseils pour bronzer en sécurité vont diverger de ceux étalés dans

    la presse entre deux publicités pour les protections solaires.

    Nos neuf recommandations s’écartent sensiblement de ce qu’on peut lire habituellement à pareille

    époque et les deux premières se situeront même aux antipodes du discours dominant.

     

     

    1) Bannir les lunettes de soleil

    Commençons par la suggestion la plus insolite : abandonnez vos lunettes de soleil et ne les chaussez

    qu’en cas d’éblouissement excessif (la neige en hiver, les reflets de l’eau en été).

    Le reste du temps, les protections oculaires n’ont aucune utilité sanitaire, que du contraire !

    Autant savoir que notre cerveau reçoit des millions d’informations par seconde et qu’il les traite

    pour maintenir l’homéostasie, c’est-à-dire les caractéristiques physiologiques propices à la vie. 

    C’est par le nerf optique, à travers la rétine, que notre super ordinateur cérébral

    reçoit notamment les données relatives à la luminosité et donc à l’ensoleillement.

    Ces infos sont transmises aux terminaisons nerveuses situées dans le derme, lequel va à son

    tour « préparer » l’épiderme à s’adapter aux circonstances.

    Si la lumière solaire est filtrée, le message est évidemment tronqué et le tissu cutané sera mal

    tuyauté. En trompant le cerveau, les lunettes fumées mettent ainsi la peau en danger puisqu’elles

    les privent des signaux d’avertissement.

    Résultat : elle croit qu’il fait presque nuit et se croit à l’abri de la surchauffe.

    C’est en tout cas ce que soutient la naturopathe et navigatrice France Guillain, qui incite à se passer

    de verres solaires pour bronzer en sécurité.

    Personnellement, cela fait plus de dix ans que j’y ai totalement renoncé sans aucun regret.

    J’ai effectivement observé que ma peau exposée ne rougissait plus jamais, signe qu’elle est mieux

    informée du contexte climatique et que je ne dépasse plus son seuil de tolérance aux UV.

    Essayez pour voir, vous n’allez pas pleurer vos lunettes noires !

    Comme il le relate ici, c’est l’expérience qu’a faite aussi mon confrère journaliste Rodolphe Baquet.

    Malgré ses yeux bleus, lui non plus ne regrette pas d’avoir lâché cet accessoire très accessoire.

     

    2) Ne pas faire écran

    Tant qu’à faire, jetez aussi à la poubelle les crèmes protectrices que l’abrutissante propagande

    médiatique vous aura peut-être fait acheter.

    D’une part parce que les filtres chimiques qui absorbent les rayons UV peuvent avoir des effets

    nocifs une fois qu’ils pénètrent dans la peau, certains de leurs composants étant même soupçonnés

    d’être cancérigènes, ce qui serait un comble.

    Comme le souligne cet article, le nombre de cancers chez l’enfant ne cesse de grimper chaque année

    et il est légitime de s’interroger sur la toxicité des nanoparticules largement employées par l’industrie

    cosmétique.  D’autre part, il faut bien comprendre que les écrans solaires ont un impact similaire à celui

    des lunettes : ils trompent la peau et lui font croire qu’il y a peu, voire pas du tout de soleil dehors.

    Plus elles sont efficaces, plus les crèmes sont donc dangereuses !

    Elles poussent les tartiné(e)s à ne pas se méfier et elles désactivent les mécanismes de protection

    instinctifs. Comme aucun écran n’est totalement imperméable aux ultra-violets, l’épiderme va cuire

    et rissoler sans même que son propriétaire ne s’en aperçoive.

    Qui n’a jamais eu un coup de soleil alors qu’il avait consciencieusement recouvert son dos ou ses épaules

    de crème solaire à indice de protection élevé ?

    Quand on choisit de s’en passer, le corps retrouve progressivement sa capacité d’adaptation naturelle

    et le cerveau est averti en temps réel lorsque cela commence à brûler au niveau de la peau.

    Le soleil sera votre ami si aucun produit ne fait écran entre vous et lui.

    Les naturistes vous diront aussi que la présence d’une pièce de vêtement favorise les brûlures à

    proximité de celle-ci. Quand ils sont tout nus, Adam et Ève ne craignent pas ce que subissent les

    « textiles » cramés en bord de maillot.

    C’est le même phénomène que les crèmes, avec une peau fragilisée juste à côté de l’endroit

    où elle est couverte.

     

    3) Changer souvent de position

    Depuis quelques jours, mon chien Lucky goûte au plaisir retrouvé des bains de soleil.

    Il ne me tient plus compagnie dans mon bureau, il flemmarde sur la terrasse en pierre située plein sud.

    Comme d’habitude, mon compagnon à quatre pattes me donne des leçons de sagesse car il amadoue le

    rayonnement solaire en changeant souvent de position : une fois sur le côté, une fois de l’autre côté,

    avec retournement environ tous les quarts d’heure.

    L’alternance n’est bien sûr pas dictée par le souci d’un bronzage homogène, elle doit donc relever d’un

    instinct très intelligent. Régulièrement, mon Beagle va également se réfugier sous la table de jardin

    en cas de cagnard. Et si c’est vraiment la canicule, je le retrouve parfois couché sur la pierre du

    vestibule,  l’endroit le plus frais de la maison. Bref, mon pote Lulu m’enseigne comment hâler malin :

    en me retournant  fréquemment et en entrecoupant  les séances de solarium par des replis à l’ombre.

    Par rapport aux chiens, l’être humain peut multiplier les postures (sur le ventre, sur le dos, sur le côté,

    assis,  debout, couché, en tailleur, en chien de fusil, etc…) et ainsi diversifier la durée et les angles

    d’exposition. Cela laisse à la peau le temps de se rafraîchir et de « digérer » la quantité d’UV absorbée.

    Si vous vous contentez de faire la crêpe, pensez quand même à vous retourner pour ne pas coller dans la

    poêle. Et comme nos maîtres animaux, songez à vous replier souvent en zone ombragée.

    Même les lézards ne lézardent pas continuellement sous un soleil ardent !

     

    4) S’hydrater de l’intérieur

    Inutile d’insister sur l’importance de l’hydratation : une peau en santé est une peau bien hydratée.

    Les huiles et lotions végétales ne seront donc pas superflues pour entretenir l’épiderme et

    renforcer sa capacité à retenir l’eau. Comme toutes les béquilles, ces produits vont cependant

    déshabituer l’organisme à profiter de la loi de l’hormèse et à renforcer naturellement sa résistance

    aux rayons desséchants. À l’hydratation extérieure, il convient donc de préférer ou d’ajouter une

    bonne hydratation intérieure. N’ayant qu’elle à disposition, mon ami Lucky se la ménage grâce à l’eau

    de son écuelle qu’il lape avec avidité par temps ensoleillé.

    Contrairement à une idée reçue, ce n’est pourtant pas l’eau qui est la boisson la plus hydratante.

    Selon une recherche récente, la molécule d’H2O est moins hydratante que le lait (surtout écrémé),

    le jus d’orange, le thé noir chaud ou froid et les boissons sportives spécialement formulées pour

    hydrater avant,  pendant ou après l’effort.

    En raison de sa teneur en électrolytes, en calcium et en acides aminés, le lait serait donc l’allié

    tout indiqué des futurs bronzés. Mais pourquoi privilégier un liquide doté d’inconvénients (présence

    de lactose, protéines allergisantes et en excès, peptides apparentés à l’opium…) alors que certains

    aliments solides peuvent faire mieux ? C’est une chose souvent ignorée, mais l’eau contenue dans les

    aliments aqueux est la plus hydratante qui soit. Du fait qu’elle est « structurée » par la nature ,

    c’est-à-dire organisée spatialement dans l’aliment, elle « abreuve » plus facilement les cellules.

    Pour favoriser l’hydratation endogène, il est donc indiqué de consommer des fruits (agrumes, fraise,

    melon, pastèque…) et des légumes (concombre, tomate, courgette, blette, épinards…) riches en eau.

    Sous forme de jus ? Perso, je ne souscris pas aux recommandations de Thierry Casasnovas et à son

    amour immodéré pour l’extracteur. Débarrassé de ses fibres, le jus obtenu peut s’avérer être une

    bombe glycémique et épuiser à la longue le pancréas, faisant ainsi le lit du diabète.

    C’est à mes yeux un aliment ultra-transformé excessivement dénaturé. Je lui préfère de loin les

    smoothies obtenus au blender, et surtout les smoothies verts car la chlorophylle est un catalyseur

    d’hydratation très performant. Si vous me demandez mon avis, je ne pense rien de bien de l’ « eau de

    chlorophylle »  la dernière tendance à la mode. Ce n’est pas un produit 100% naturel, c’est une pure

    stratégie marketing, et ça ne remplace pas les jus de légumes frais faits maison,

    hydratants intérieurs hors-pair.

     

    (Yves Rasir, Néosanté)

     

     

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