-
Les mots que l'on ne dit pas
Savez-vous où vont les mots que l’on ne dit pas ?
Où va ce que vous voulez faire mais ne faites pas ?
Où va ce que vous vous empêchez de ressentir ?****************
On aimerait bien que tout cela tombe dans l’oubli,
mais ce que l’on ne dit pas s’accumule dans notre corps
et remplit notre âme de cris muets.
Ce que l’on de dit pas se transforme en nostalgie, en perte de temps.
Ce que l’on ne dit pas se transforme en devoir, en dette.
Les mots que l’on ne dit pas se transforment en frustration,en tristesse, en un manque de satisfaction.
Ce que l’on ne dit pas ne meurt pas, mais nous tue…
Évitons ces mots tus qui se transforment en "maux", ces
émotions que nous cachons par peur :
d'être jugés, incompris, moqués...
Soyons honnêtes envers les autres et, surtout, envers nous mêmes.
Accordons-nous le même respect que les autres sont en droit
d'attendre de nous.
Soyons "vrais", ouverts, aimons-nous comme nous sommes
et partageons : nos sentiments, nos émotions, nos doutes, nos peurs,
nos échecs, nos interrogations, notre culpabilité, notre ressenti...
Essayons d'être plus libres de nous exprimer, lâchons prise
sur ce qui nous enchaîne, nous brime, nous empêche d'être bien
et d'être des êtres humains heureux !
N'ayons pas peurs de nous faire aider, si besoin !!!
-
Commentaires
Merci pour ce magnifique commentaire Pierre-Laurent... Être "Soi" est une chose fondamentale à mon sens, quelque
chose que nous devrions apprendre à nos enfants, et, pourquoi pas, à l'école ! Parce ce que ce n'est pas si simple, pas plus
que toutes les autres matières que l'on nous enseigne et qui ne nous serviront à rien dans la vie. Apprenons à vivre "bien"
tous ensemble, à se respecter avec nos différences, à pratiquer le non-jugement envers autrui et envers nous même !
-
Mardi 10 Mai 2016 à 23:46
On commence à voir des écoles à l'étranger où la méditation est enseignée et pratiquée hors des temps de cours. C'est en école primaire. Rien que ça, c'est revenir à soi, se recentrer. j'en sais quelque chose en tant que bouddhiste. En outre, très récemment, j'ai vécu une expérience de méditation extrêmement belle et puissante : ça vous remet sur les rails... et vous apaise. Or qui dit paix intérieure dit diminution des conflits violents, hausse de la créativité et recherche de solutions constructives en tout. Rien de mieux pour les enfants. Les études psycho-physiologiques ont montré les effets de la méditation sur le corps. Là aussi, je l'ai vécu en direct.
Suis d'accord pour dire qu'il importe d'enseigner aux enfants des matières qui leur servent, dont les maths, les langues (la leur + une autre étrangère), l'histoire (non manipulée et révisée comme aujourd'hui) et la géographie.
-
Bonsoir Dani,
Quelqu'un a dit : "Ce qui ne s'exprime pas s'imprime".
Ce qui n'est pas dit ou fait, de ce que nous avons envie (besoin) de dire, de faire, se transforme en une espèce d'énorme pierre qui bloque le passage de la rivière, la rivière de nos émotions.
Et comme tu l'as si bien dit, naissent alors les maux, puisque les mots restent pris en otage.
Merci pour ce texte très pertinent qui nous rappelle l'importance d'être soi, tout simplement.
Belle et douce soirée à toi.
Bisous,
Sérénita
-
Mardi 10 Mai 2016 à 23:52
Enfin, après des décennies de résistance, la médecine française commence à accepter les liens entre corps et esprit au-delà de ses croyances limitées et intolérantes. Sur moi, sur mon père décédé, sur ma mère, sur des amies, je l'ai vu : tout ce qu'on tait, tout ce qui reste irrésolu en soi, pourrit en soi... et empoisonne nos cellules. Et un jour, la maladie se montre au grand jour.
-
ce texte est magnifique et tellement vrai
merci de m'avoir permis de le lire aujourdhui
bisous à toi
Nathie
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
"Soyons honnêtes envers les autres et, surtout, envers nous mêmes.
Accordons-nous le même respect que les autres sont en droit
d'attendre de nous."
C'est ce passage que je retiens parce qu'il est le + fondamental. Du respect intégral envers soi découle tout le reste : nous ne pouvons respecter les autres et l'environnement si nous ne nous accordons pas la même qualité d'attention et de la bienveillance. Nous nous surveillons beaucoup les uns les autres parce que nous nous auto-surveillons, nous nous contrôlons, refrénons, censurons, pour faire bonne figure socialement. Nous parlons à tort et à travers en public de liberté et de justice parce que nous nous les interdisons à notre égard. On ne parle jamais mieux que de ce qui n'existe pas en soi et dans sa vie, c'est connu.
Oui, dire les choses avec honnêteté, parfois fermement, mais toujours avec respect.. Mais le + important est d'être.... d'être soi, complètement, librement, sans crainte du jugement. Être soi, en parlant ou en silence, mais un silence vécu, volontaire parce que c'est notre vrai choix, pas un silence imposé par la crainte de déplaire. C'est ce que nous devrions tous faire : nous serions bien + heureux et moins à juger autrui.