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Et si, à l'aide de ce blog, pour améliorer l'atmosphère de "crise" qui règne en ce
début d' année 2014, nous partagions nos "trucs et astuces" pour aller mieux,
pour allez bien, pour nous rendre la vie plus belle ?
Si cela vous dit.... C'est parti !
Surtout n'hésitez pas à m'écrire ou à me mettre un mot dans le
Livre d'Or pour me donner vos suggestions !
AVERTISSEMENT : Ce blog est dédié aux personnes ne présentant pas
de troubles graves de la santé, mais qui désirent améliorer leur vécu,
du point de vue santé globale : physique et psychique.
Il est évident que certains troubles, s'ils perdurent, doivent amener
à se questionner et à voir un professionnel de la santé.
En ce qui concerne les habitudes de vie : sommeil, petit déjeuner, sport, etc,
chacun doit écouter son corps et faire au mieux par rapport également
à son âge et à ses ressentis.
Il est évident qu'un sujet ne peut traiter tous les cas particuliers
et est donc toujours incomplet de ce point de vue.
DANS LA SÉRIE "LES GRANDS DOSSIERS", les vidéo sont mises à
jour régulièrement. Si vous n'y avez pas accès un jour, revenez un autre jour !
Il y a aussi des vidéos censurées et, pour elles, je ne peux rien !
Merci !
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Par Danishacreations le 4 Août 2022 à 16:30
Retour d'un voyage dans l'année 2035
Ce matin, mon fils de 8 ans m’a fait une crise et a menacé d’appeler le 119 car je
refuse qu’il aille à l’école en jupe et avec du vernis aux ongles.
Ma fille Julie de 15 ans, qui se sent « non binaire », m’a traitée de « boomer » car
j’ai refusé de l’appeler « iel » en parlant d’elle et parce que je refuse de changer son
prénom à l’état civil. Elle veut s’appeler « Jul » pour ne pas qu’on puisse supposer de son genre.
Et aussi parce que Jul est son chanteur à succès préféré.
Je pars au boulot à vélo car depuis la loi Hidalgo de 2026, la voiture (même électrique) est
interdite dans toutes les grandes agglomérations de France.
Je parcours donc 35 km tous les jours à vélo.
Avec la chaleur de ce mois de juillet, j’arrive au boulot trempé et décoiffé.
Mais ce n’est pas grave, c’est le cas de tout le monde, ici : personne ne se regarde et
personne ne se juge car c’est maintenant passible d’une amende et, éventuellement,
d’une peine de prison selon la gravité de la remarque.
Mon patron me fait savoir qu’il m’a mis un blâme car j’ai osé écrire un mail sans écriture
inclusive hier et qu’une cliente s’en était plainte.
La prochaine fois, c’est la porte, il faut que je fasse attention à ce que j’écris et à
comment je l’écris. Et aussi à ce que je dis…
Ma nouvelle collègue, qui partage mon bureau, n’est pas là aujourd’hui car c’est sa semaine
de « congé menstruel ». C’est un congé mis en place depuis 2023 afin de « permettre aux
personnes possédant un vagin » (sans distinction de genre, pour éviter d’éventuelles
stigmatisations) de rester à la maison pour le motif de règles douloureuses,
une semaine par mois.
Par son absence, je peux donc exceptionnellement fermer la porte de mon bureau.
En effet, après le mouvement #MeToo, la France a imposé l’interdiction de « portes closes »
lorsque des employés de genres différents travaillent ensemble.
Certaines entreprises créent même des « espaces safe », c’est-à-dire des bureaux
sans aucun homme hétérosexuel pour éviter tout risque d’agression sexuelle.
À midi, pour la pause déjeuner, je n’apporte plus de viande dans mes plats car j’en avais marre
de me faire régulièrement traiter de « carniste », « spéciste » ou carrément d’arriéré par mes
autres collègues, pour la majorité, devenus végans.
Par ailleurs, lorsque je fais les courses au supermarché et que j’ose m’acheter un rare
morceau de poulet à 45 euros le kilo, je me fais systématiquement dévisager
par les autres clients emplis de dégoût.
Le soir, tout en grignotant mon bol d’insectes accompagnés de pousses de soja
(bien plus éco-responsable que mon bifteck d’antan), je peux enfin me distraire devant
un film Netflix.
C’est l’histoire de Napoléon, joué ici par Omar Sy, et Joséphine, sa femme, jouée par une
actrice mexicaine dont le nom m’échappe. La parité dans ce film est parfaitement respectée
et on apprend, par ailleurs, que Napoléon était bisexuel, afro-américain et musulman.
Le film a obtenu 12 Oscars, battant ainsi le précédent record de 11 statuettes remportées
par Titanic, un film désuet qui racontait l’histoire grotesque d’un couple blanc hétérosexuel
privilégié qui voyageait dans un paquebot de luxe au début du XXe siècle.
Le film terminé, je décide de me glisser dans mon lit pour continuer ma lecture du moment :
La Gloire de parent n° 1.
Pour les plus anciens comme moi, ce livre s’appelait autrefois La Gloire de mon père et
faisait partie de la série « Souvenirs d’enfance », de Marcel Pagnol.
Je vais, d’ailleurs, bientôt attaquer Le Château de parent n° 2,
qui est la suite du premier. J’ai hâte" !
Texte : Al Poisson / Damien Dam Chaltin
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Par Danishacreations le 18 Juillet 2022 à 17:51
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les conseillers ordinaux,
Chers Professeurs, Chers Docteurs, Chers Maîtres,
Étudiante en 4e année de médecine à la rentrée 2021/2022, j’ai reçu récemment un
courrier de la scolarité de la Faculté de Médecine de Grenoble relatif à la fin de ma
période de césure (sollicitée suite à la promulgation de la Loi du 5 août 2021).
J’ai répondu au Doyen de la Faculté en le remerciant très sincèrement de m’avoir accordé
ce temps de réflexion et pour la bienveillance dont il avait fait preuve à mon égard ;
puis en lui annonçant, avec un profond regret, ma décision de ne pas poursuivre mes études
de médecine, après ces 3 années et quelques mois, passés au sein de sa Faculté.
Voici l’essentiel de mes propos.
C’est vraiment à contrecœur que je prends cette décision, mais en pleine conscience, et je
l’espère avec bon sens, sagesse et rationalité :
Je m’étais en effet engagée en médecine avec pour ambition de soigner mon prochain,
d’agir toujours en conscience, avec probité et honnêteté vis-à-vis de lui, sans jamais déroger
au code d’honneur du serment d’Hippocrate, un serment sur lequel tout le monde jure sans
toutefois, j’en ai le sentiment, en mesurer l’importance, les conséquences,
et sans être prêt à en respecter tous les engagements, en toutes circonstances,
et quoi qu’il en coûte.
J’aime profondément étudier, j’aime apprendre comment fonctionnent le corps et l’esprit
humain, comprendre les pathologies, et aller chercher quelles sont les récentes avancées
médicales, scientifiques et technologiques pour trouver celles qui vont pouvoir profiter
à mon patient. J’aime me réjouir avec les patients qui guérissent, et écouter, accompagner
tous ceux qui en ont besoin.
J’étais prête à faire face aux difficultés qui jalonnent le parcours d’un médecin.
Malheureusement, aujourd’hui je ressens que soigner comme on me demandera de le faire
ne sera pas en accord avec mes convictions, et que je ne serai pas en mesure de respecter
le serment d’Hippocrate qu’on me demandera de prêter à l’issue de mes études.
Je croyais que la médecine avait avant tout pour ambition suprême de soigner toutes les
personnes, coûte que coûte, et qu’en tant que médecin je serais libre d’agir dans le seul
intérêt de mon patient, dans le respect du recueil de son consentement libre et éclairé,
et guidée par mes connaissances, la sagesse acquise lors de mes formations et de mes
expériences, et ma capacité de discernement.
Les deux ans qui viennent de s’écouler m’ont montré que la médecine telle qu’elle est pratiquée
aujourd’hui (et le sera de plus en plus) n’est pas en phase avec l’idée que je m’en faisais.
J’ai toujours pensé pouvoir exercer ma vocation, sans pression d’aucune sorte et surtout en
toute indépendance des lobbies financiers, croyant naïvement que la mission de soigner
résistait à l’appât de l’argent, à l’appel du pouvoir et à la satisfaction de l’ego tel que le
souligne notre serment :
« Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. »
Nous devons également jurer :
« Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. »
Comment comprendre alors le refus de soin imposé pendant ces deux années ?
En effet, comment a-t-on pu déconseiller voire interdire à des gens qui avaient besoin de
soins de se rendre chez leur médecin ?
Comment a-t-on pu leur dire, sans prendre le temps de les ausculter, de rester ou de retourner
chez eux juste avec du Doliprane ?
Comment accepter tout cela lorsque l’on sait que le simple fait d’accueillir, écouter et
accompagner avec compassion le patient participe significativement à sa guérison et à
son mieux-être ? Nous devons aussi prononcer :
« Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune
discrimination selon leur état ou leurs convictions. »
Mais comment concilier cette promesse avec l’obligation faite aux patients de disposer
d’un Pass sanitaire ou de s’être administré au préalable une molécule sur laquelle il y a peu
de recul pour avoir le droit de se faire soigner ?
Dans l’état actuel des données scientifiques, est-il raisonnable d’exiger ce geste des
patients, des professionnels de santé, a fortiori des étudiants des filières santé,
dont le jeune âge aurait mérité que s’applique un élémentaire principe de précaution ?
J’ai aussi très mal vécu de voir en septembre 2021 des collègues soignants suspendus,
sans aucune considération ni égard pour leurs états de service antérieurs, leur dévouement
aux patients et leur loyauté à leur institution.
Pouvons-nous supporter de les voir toujours sans aucun revenu pour avoir refusé d’aller
à l’encontre de leurs convictions ou de leurs arguments médicaux ?
Ces soignants étaient pourtant prêts à d’autres mesures de protection au contact des malades.
De voir tous ces professionnels, qui se sont dévouées pendant tant d’années pour le bien de leurs
prochains, perdre leur travail, leur statut social, parfois ne plus pouvoir subvenir aux besoins de leur
famille voire manger à leur faim a été pour moi d’une grande violence.
(J’ai personnellement vu des soignants se servir de la nourriture issue des poubelles.)
Comment proclamer encore :
« J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances
pour forcer les consciences. »
et, dans le même temps, précipiter de force, sous l’influence de la peur, vers une thérapie
expérimentale des millions de personnes, en abusant de la confiance aveugle qu’ils ont dans la
médecine et la science représentée par certains experts.
Quelle folie s’est emparée de la communauté médicale pour accepter tout ça sans sourciller,
au mépris de tous les principes qui faisaient consensus avant 2020 ?
Comment prononcer les mots suivants :
« Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. »
ou encore:
« Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. »,
alors que nous avons tous pu constater durant ces deux années à quel point le milieu politique
et médical est parfois corrompu, et ce au plus haut niveau, par les laboratoires pharmaceutiques
et les cabinets de conseil privés ?
Qu’il n’y ait pas de méprise : je ne doute pas de la probité et de l’honnêteté de la majorité
des médecins et des soignants en France.
En revanche, je doute désormais de la capacité du plus grand nombre à prendre du recul
et à assumer avec courage le serment qu’ils ont prononcé dès lors que la situation
devient un peu compliquée et que leurs intérêts personnels soient en jeu.
Je crains, malheureusement, qu’une petite poignée de gens bien placés suffise à corrompre
l’ensemble d’un système. Comment a-t-il été rendu possible d’en venir à expliquer à nos patients
que nous pouvions leur imposer des soins inutiles pour eux-mêmes
(comme l’est le vaccin contre la Covid pour les personnes non à risque de formes graves,
notamment les enfants, les adolescents et les jeunes adultes) et inutiles pour protéger
les autres (puisqu’avec ou sans vaccins il n’y a pas de différence dans la transmission),
tout en laissant l’industrie qui les produit engranger 36,8 milliards d’euros sur ce seul et
unique produit ?
Enfin comment pourrai-je oser jurer :
« Je ne provoquerai jamais la mort délibérément »
et accepter de laisser des gens sans soins,
des personnes âgées mourir loin de leurs proches et dans la solitude la plus abjecte ?
Non, décidément, cette médecine qu’on nous propose d’exercer n’est vraiment pas
celle que j’avais envisagée.
Des lits ferment, des services d’urgence ferment, des collègues souffrent,
des patients meurent, de maladie ou d’abandon…
Ce n’est pas ma définition de la médecine.
Je n’ai pas signé pour cela.
Pas pour abandonner, tromper ou laisser mourir.
Pas pour être le bouc émissaire de décisions qui ne sont plus motivées par notre mission de
soins et le respect de notre serment, mais on dirait bien par la seule ambition dévorante
ou la folie de certains individus.
Alors ma décision je la prends avec regret, car j’aime profondément la médecine,
c’est ma vocation, mais je la prends avec la sagesse que m’inspire l’Ecclésiaste :
« Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir ».
Je reste reconnaissante pour tous les enseignements reçus pendant ces trois belles années.
Ils ont été intellectuellement riches et demeureront un bagage de connaissances et de
principes utiles qui continueront de m’accompagner.
En vous remerciant de votre attention, et en espérant que ma lettre saura susciter en
vous des interrogations ou des éclairages à m’apporter, je suis pour ma part à votre entière
disposition pour un échange constructif et vous prie d’agréer, Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les conseillers ordinaux, mes sincères et respectueuses salutations.
Zoé Bruder Étudiante en 4e année à la Faculté de Médecine de Grenoble Le 6 juin 2022
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Par Danishacreations le 6 Juin 2022 à 13:58
Pour certains ils sont vulnérables, fragiles ou incapables de faire des choix.
D'autres voient en eux des artistes doués d'une intuition et d'une créativité hors-pairs.
A quoi reconnait-on l'hypersensibilité ?
Êtes-vous hypersensible ?
Vous évitez les conflits ? Un bruit, une odeur ou une sensation trop forte vous empêchent
de vous concentrer ? Vous ressentez le besoin de vous isoler face aux situations stressantes ?
Vous êtes peut-être hypersensible.
Si c’est le cas réjouissez-vous : l’heure est venue d’accepter votre différence.
Selon la psychologue américaine Elaine Aron, une personne sur cinq est hypersensible
« trop pour être un trouble mais pas assez pour être bien compris
par la majorité des personnes ».
Depuis la publication de son best-seller en 1996, de nombreux auteurs tentent de
décrire avec justesse ce trait de caractère. Le psychanalyste et écrivain Saverio Tomasella
est l’un d’entre eux. Dans Hypersensibles. Trop sensibles pour être heureux ? (éd. Eyrolles),
il dresse des portraits tout en nuances de ces personnes qui ressentent la vie plus fort.
On y apprend d’abord qu’être hypersensible, c’est se sentir en décalage avec les autres.
Jusqu’à se croire anormal ou avoir peur de basculer dans la folie.
Avec méthode, l’auteur s’attache à déconstruire les préjugés et à sortir l’hypersensibilité
de la case « symptôme » ou « maladie ».
La sensibilité est le propre de l’âme humaine.
Si elle est vue comme excessive, ce n’est qu’à travers les yeux de la personne qui regarde.
D’ailleurs « les personnes d’une très grande sensibilité ne se ressemblent pas forcément"
prévient Saverio Tomasella. « Certaines sont très impressionnables, d’autres très
expressives. Certaines sont particulièrement réservées ou timides, d’autres expansives
et exubérantes ».
Alors, qui sont au juste les hypersensibles ?
Des émotions « à vif »
Comme dans la célèbre chanson de Johnny Cash, les hypersensibles marchent sur le fil.
Les sensations qu’ils perçoivent les touchent de plein fouet et perturbent leur équilibre.
Leur entourage les trouve « à vif », « à cran » mais aussi « à fleur de peau »
et peine à suivre leurs changements imprévisibles de comportement.
Les émotions des hypersensibles sont parfois hors-de-contrôle.
La beauté les émerveille, c’est pourquoi ils la recherchent au quotidien.
Un paysage, une mélodie ou un film et les larmes leur montent aux yeux...
Inquiets et angoissés
Mais ils peuvent aussi fuir ce trop-plein émotionnel difficile à gérer.
En accumulant les excès (drogue, alcool, sexe) ou en « anesthésiant » inconsciemment
leur émotivité. Dans son titre « A fleur de peau », Matthieu Chédid chante par exemple
« J'étais desséché / Je n'avais pas pleuré / Depuis longtemps / Je suis /
Ton pot de fleur / Je suis / À fleur de peau ».
Cette fausse insensibilité peut conduire à une certaine dureté, ou une
froideur face aux évènements.
Car en ressentant les émotions « puissance mille », les hypersensibles n’échappent
pas aux émotions douloureuses, telle que l’angoisse.
Saverio Tomasella relate le témoignage d’une de ses patientes qui dit ressentir les pires
angoisses quand elle attend une nouvelle ou un coup de téléphone qui ne vient pas
« je crois que je vais devenir dingue ! ».
Pour un autre patient, l’angoisse survient dans des moments de grande solitude
sous la forme d’une « douleur brûlante et lancinante qui tenaille ou
déchire l’intérieur de l’être. »
Sensibles au regard des autres
Les hypersensibles ont un rapport à l’autre particulier.
Saverio Tomasella explique « une forte sensibilité peut fréquemment se manifester par
de la réserve, de la timidité, ou par certaines formes de susceptibilité ou d’instabilité ».
L’émotion est tellement intense qu’elle est difficile à exprimer.
Cette sensibilité les pousse parfois à vouloir rentrer dans leur carapace, se couper
du monde et de la foule.
Ils se ressourcent dans le silence, le calme et la lenteur.
Les hypersensibles se fondent-ils pour autant dans le décor ?
Pas pour le psychanalyste « Les personnes timides, bien que réservées, peuvent paraître
fantasques à leur entourage du fait de goûts, d’habitudes ou de marottes qui
surprennent les autres. Ainsi, une très grande sensibilité va souvent de pair avec une
forte originalité. » Pour autant, ils assument souvent mal leur différence et souffrent
d’une mauvaise estime d’eux-mêmes.
Empathiques à l’extrême
Bien qu’ils apprécient la solitude, les hypersensibles sont généralement des soutiens précieux
pour leurs proches. Empathiques et attentifs, ils partagent les joies, comme les souffrances.
Leurs amis les décrivent comme des personnes sociables, joyeuses et enthousiastes.
Mais à vouloir tout le temps faire plaisir aux autres, les personnes très sensibles
peuvent petit à petit s’oublier.
D’autant plus qu’elles n’imaginent pas vivre sans l’autre.
Elles ont un grand besoin d’affection et plus que tout peur de l’abandon ou de la trahison.
Dans « Ne me quitte pas », Jacques Brel chante par exemple « Je ne vais plus pleurer /
Je ne vais plus parler / Je me cacherai là / A te regarder / Danser et sourire /
Et à t'écouter / Chanter et puis rire / Laisse-moi devenir / L'ombre de ton ombre
/ L'ombre de ta main / L'ombre de ton chien ».
Apprivoiser sa sensibilité
L’hypersensibilité : une chance ou un calvaire ?
Pour Elaine Aron, « la sensibilité est tout sauf un défaut.
Beaucoup de HSP sont souvent des travailleurs particulièrement créatifs et productifs,
des partenaires attentifs et réfléchis, et les individus doués intellectuellement. »
C’est une chose de reconnaître sa sensibilité, mais une autre d’arriver à l’apprivoiser.
En mai 2012, Marion Cotillard déclarait lors d’une interview « J’ai toujours eu une grande
sensibilité […] Heureusement, cette hypersensibilité aggravée est compensée par une nouvelle
aptitude à rire de moi-même et de mes réactions émotives, qui peuvent être démesurées ».
Savoir prendre du recul avec soi-même serait donc une première clé.
Alors, trop sensibles pour être heureux ?
Saverio Tomasella conclue « À partir du moment où nous ne cherchons plus à tout contrôler
mentalement ou inversement à nous laisser envahir par les débordements émotionnels,
nous pouvons être et vivre dans le réel.
Il est alors possible d’oser dire qui nous sommes : ce que nous sentons, imaginons et pensons.
Aussi n’est-ce pas un hasard de constater que plus notre sensibilité est développée,
plus nous sommes vivants ».
Et vous, comment vivez-vous votre sensibilité ?
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